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Mathilde et Benoit Lemonnier

POMPES FUNÈBRES - 02 33 04 18 45

Suggestions de poèmes

Ils ne nous quittent pas

La grande et triste erreur de quelques-uns,
mêmes bons, c’est de s’imaginer que
ceux que la mort emporte nous quittent.
Ils ne nous quittent pas, ils restent.
Où sont-ils ? Dans J’ombre ? Oh ! Non !
C’est nous qui sommes dans l’ombre.
Eux sont à côté de nous, sous un voile,
plus présents que jamais.
Nous ne les voyons pas,
parce qu’un « nuage obscur» nous enveloppe, mais eux nous voient.
Ils tiennent leurs beaux yeux pleins de gloire,
arrêtés sur nos yeux pleins de larmes.
ô consolation ineffable, les morts sont invisibles, mais ils ne sont pas des absents.
J’ai souvent pensé à ce qui pourrait
consoler ceux qui pleurent.
Le voici: c’est à la foi, cette présence réelle
et ininterrompue de nos morts chéris.
C’est l’intuition claire, pénétrante,
que par la mort, ils ne sont ni éteints,
ni éloignés, ni même absents,
mais vivants, près de nous. 

Je pleure mon enfant qui est mort

Je pleure mon enfant qui est mort…
Mais en même temps, j’entends sa voix qui me dit avec une légère impatience:
« Maman, ne te tracasse pas pour moi, Maman, n’en reste pas là.
Oui, mon départ t’a fait très mal ! Oui, tu as toujours mal !
Mais tu sais maintenant que c’était un envol et non un naufrage.
Oui, je sais! Cela est inguérissable …
Mais que cela ne t’empêche pas de penser aux autres et aussi à toi.
Continue à cueillir, maman, tous les bonheurs de la vie.
Même les plus petits, même s’ils ont un arrière-goût de cendre parfois.
Fais-toi plaisir, chante, écoute de la musique, crée quelque chose avec tes mains, crée quelque chose avec ton cœur, avec ta tête !
Sans cesser de pleurer peut-être, mais crée!
Je te veux vivante, Maman !
Que mon départ devienne pour toi une source de vie ! Je t’en prie, ne t’abandonne pas ! Continue, va !
Tu le sais, je suis avec toi tous les jours.
Je te veux vivante, Maman! »

À ceux que j'aime et ceux qui m'aiment

Quand je ne serai plus là, lâchez-moi !
Laissez-moi partir
Car j’ai tellement de choses à faire·et à voir !
Ne pleurez pas en pensant à moi !
Soyez reconnaissants pour les belles années
Pendant lesquelles je vous ai donné mon amour !
Vous ne pouvez que deviner
Le bonheur que vous m’avez apporté !
Je vous remercie pour l’amour que chacun m’a démontré! Maintenant, il est temps pour moi de voyager seul. Pendant un court moment vous pouvez avoir de la peine. La confiance vous apportera réconfort et consolation. Nous ne serons séparés que pour quelques temps !
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur!
Je ne suis pas loin et la vie continue !
Si vous en avez besoin, appelez-moi et je viendrai !
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher Je serais là, Et si vous écoutez votre cœur, vous sentirez clairement
La douceur de l’amour que j’apporterai !
Quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir,
Absent de mon corps, présent avec Dieu !
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer!
Je ne suis pas là, je ne dors pas !
Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement des cristaux de neige,
Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,
Je suis la douce pluie d’automne,
Je suis l’éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l’étoile qui brille dans la nuit !
N’allez pas sur ma tombe pour pleurer
Je ne suis pas là, je ne suis pas mort.

Demain dès l'aube

Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

L'absent

Vous pouvez verser des larmes parce qu’il est parti, ou
Vous pouvez sourire parce qu’il a vécu
Vous pouvez fermer les yeux et prier qu’il revienne, ou
Vous pouvez ouvrir les yeux et voir ce qu’il nous lai?se.
Votre Cœur peut être vide parce que vous ne pouvez le voir, ou
Il peut être plein de l’amour que vous avez partagé.
Vous pouvez tourner le dos à demain et vivre hier, ou
Vous pouvez être heureux demain parce qu’il y a eu hier.
Vous pouvez vous souvenir de lui et ne penser qu’à son départ, ou
Vous pouvez chérir ce souvenir et le laisser vivre.
Vous pouvez pleurer et vous fermer, ignorer et tourner le dos, ou
Vous pouvez faire ce qu’il aurait voulu:
Sourire, ouvrir les yeux, aimer et continuer.

L'arbre et la graine

Quelqu’un meurt, et c’est comme des pas qui s’arrêtent.
Mais si c’était un départ pour un nouveau voyage?
Quelqu’un meurt, et c’est comme un arbre qui tombe.
Mais si c’était une graine germant dans une terre nouvelle?
Quelqu’un meurt, et c’est comme une porte qui claque.
Mais si c’était un passage s’ouvrant sur d’autres paysages?
Quelqu’un meurt, et c’est comme un silence qui hurle.
Mais s’il nous aidait à entendre la fragile musique de la vie?

La petite plante

Un jour le Grand Jardinier me confia une plante d’une qualité très rare, et très belle;
« Je reviendrai la chercher», dit-il en souriant; « Soigne-la bien, en la gardant pour moi. J’en ai pris soin, et la plante a grandi. Elle a donné une fleur aux couleurs rayonnantes, belle et fraîche, comme l’aurore au printemps.
Mon âme était radieuse, mon bonheur sans égal. De toutes mes fleurs, elle était la plus glorieuse, son parfum, son aspect étaient merveilleux; J’aurais voulu la garder, tant
mon cœur s’y était attaché.
Pourtant, je savais qu’/1 reviendrait la chercher. Et voici, Il est venu un jour me
demander la jolie plante qu’/1 m’avait prêtée … Je tremblais! Mais c’est vrai qu’/1 m’avait dit qu’un jour Il reviendrait pour me la réclamer.
« C’est parfait », dit-li en respirant son parfum, alors, en se penchant, li a parlé
doucement:« Si elle reste dans ce sol, elle va perdre sa splendeur, je veux la
transplanter dans mon jardin Là-haut. ». Avec tendresse, li la prit et s’envola pour la
planter Là-haut où les fleurs ne se fanent pas.
Et un jour futur, dans ce Jardin de Gloire, je la retrouverai épanouie, et elle sera mienne.

Quand je partirais

Maintenant que je suis parti, laissez-moi aller
Même s’il me restait encore des choses à voir et à faire.
Ma route ne s’arrête pas ici.
Ne vous attachez pas à moi à travèrs vos larmes.
Soyez heureux de toutes les années passées ensemble.
Je vous ai donné mon amour,
Et vous pouvez seulement deviner combien de bonheur vous m’avez apporté. Je vous remercie pour l’amour que vous m’avez témoigné
Mais il est temps maintenant que je poursuite ma route.
Pleurez-moi quelques temps, si pleurer il vous faut.
Et ensuite, laissez votre peine se transformer en joie
Car c’est pour un moment seulement que nous nous séparons
Bénissez donc les souvenirs qui sont dans votre cœur.
Je ne serai pas très loin, car la vie se poursuit
Si vous avez besoin de moi, appelez-moi, je viendrai
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher.
Je serai près de vous.
Et si vous écoutez avec votre cœur,
Vous percevrez tout mon amour autour de vous dans sa douceur et sa clarté. Et puis, quand vous viendrez à votre tour par ici,
Je vous accueillerai avec le sourire
Et je vous dirai: « bienvenue chez nous»

Vivre et croire

Vivre et croire, c’est aussi accepter que la vie contient la mort
et que la mort contient la vie.
C’est savoir, au plus profond de soi, qu’en fait, rien ne meurt jamais. Il n’y a pas de mort, il n’y a que des métamorphoses.
Tu ne nous a pas quittés
Mais tu t’en es allé au pays de la Vie,
Là où les fleurs
Plus jamais ne se fanent, Là où le temps
Ne sait plus rien de nous.
Ignorant les rides et les soirs,
Là où c’est toujours matin,
Là où c’est toujours serein.
Tu as quitté nos ombres,
Nos souffrances et nos peines.
Tu as pris de l’avance
Au pays de la Vie.
Je fleurirai mon cœur
En souvenir de toi,
Là où tu vis en moi,
Là où je vis pour toi.
Et je vivrai deux fois …